
Ail des ours, que faire avec ?
Attention ! 
Ne pas le confondre avec le muguet ou le Colchique d’automne qui sont toxiques ! En cas de doute, abstenez-vous !
En effet, avant la floraison, les feuilles d’ail des bois ressemblent beaucoup à celles du muguet de mai et du colchique d’automne. Ces deux dernières sont plus tardives et toxiques ! Par contre, question boutons floraux et fleurs… rien à voir ! Celles de l’ail des ours sont blanches à 6 pétales regroupées en ombrelles, celles de la colchique sont roses à trois pétales tandis que celles du muguet sont blanches en forme de clochette en grappes tout le long d’une tige centrale.
Pour vous en convaincre avant la floraison, brisez la feuille à la base, vous reconnaîtrez l’arôme d’ail ?
Comment la consommer ?
Les bulbes, feuilles, tiges, boutons floraux et les fleurs se consomment crues (en salade, pesto, au vinaigre, en décoration…) ou cuites. Cuit, l’ail sauvage (feuilles, boutons et fleurs) perdra une partie de son fin goût en ail.
De manière générale, ajoutez les feuilles, fleurs et boutons ciselés crus (ou congelés) à vos soupes, beurres, pommes de terre, gratins, omelettes, pizzas, polentas, risottos, pâtes, sels…
Crues, les jeunes feuilles s’ajoutent aux salades ou se préparent en pesto (nature, aux amandes, aux tomates…). On peut l’inclure dans les vinaigrettes, le fromage blanc, la faisselle, le beurre, les huiles, dans l’eau de vie, la pâte brisé
e… Les feuilles plus âgées (celles qui donnent des boutons floraux et fleurs) se consomment cuites en galettes (polenta, pommes de terre, crêpes salées), en chips, en cake, en ravioli, en soupe, sur ou dans la pâte à pizza, en gratin, en tarte, en omelette, en pesto, en poêlée, en sauce…
Une fois séchées, vous pouvez réduire les feuilles en poudre.
Crus les bulbes et les boutons floraux se préparent au vinaigre…
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